Algérie – Le président de l’Association et Protection du consommateur de la wilaya d’Alger (APOCE), Mustapha Zebdi a mis le doigt sur la “hausse” du prix du mouton qu’il l’impute au manque de “réglementation” et aux “faux” éleveurs et surtout à l’”anarchie” du marché bestial qui persiste avec un effet négatif sur les prix des moutons, à quelques jours de l’Aïd El Adha.
Selon M. Zebdi , les marchés bestiaux demeurent “anarchiques” ce qui entraine la “flambée” du prix du mouton “injustifiée”. “normalement le prix du mouton devrait se situer en moyenne entre 40 000 DA et 70 000 DA sur le marché”, a t-il soutenu lors de son intervention à Ennahar TV.
M.Zebdi explique que l’APOC a toujours plaidé pour l’”organisation” des marchés bestiaux pas encore structuré à ce jour , en raison des “faux” éleveurs qui gangrènent l’activité chaque arrivée de l’Aid .

Évoquant, par ailleurs, le problème de la putréfaction de la viande rouge, M. Zebdi indique qu’”aucun” résultat de l’ enquête ouverte à cet effet, depuis deux ans, n’a été dévoilé par L’État. En sus, il ajoute qu’ aucune mesure n’a été prise par l’État pour éviter le scénario.Saisissant cette occasion , il appelle les éleveurs à respecter les normes et les bonnes pratiques d’élevage essentiellement en ce qui concerne l’alimentation ovine pour éviter ces cas de viandes putréfiés.
Le citoyen devrait payer “plus cher” le mouton selon l’hôte d’Ennahar TV.Ce sera un coup dur qu’il va encaisser surtout en cette période qui interviendra après les grosses dépenses des vacances d’été et à la veille de la rentrée scolaire !
Source : alg24
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