L’ancienne présidente Park Geun-hye a été condamnée le 6 avril à 24 ans de prison pour corruption. Retransmise en direct à la télévision, la lecture du verdict constitue l’aboutissement d’un processus de destitution initié par l’action de la rue à l’automne 2016.
La Corée du Sud a connu un moment d’exception, ce 6 avril, lorsque le tribunal de Séoul qui jugeait l’ancienne présidente Park Geun-hye a lu le verdict retransmis en direct à la télévision. Park avait été destituée en mars 2017, à l’issue de plusieurs mois de manifestations monstres réclamant son départ.
Le Tribunal du district central de Séoul l’a condamnée à une peine de 24 ans d’emprisonnement et lui a également infligé une amende de 18 milliards de wons (13,8 millions d’euros), précise le Chosun Ilbo.
Park a été reconnue coupable de 16 des 18 chefs d’inculpation pour lesquels elle se trouvait devant la justice. Elle a été jugée coupable d’abus de pouvoir pour avoir accepté des pots-de-vin de la part de plusieurs entreprises sud-coréennes (dont Samsung et Lotte) et dressé une liste noire pour empêcher l’attribution de subventions à des artistes qu’elle jugeait hostiles à son gouvernement ; ainsi que de divulgation de secrets d’État à Choi Soon-sil, sa confidente. Celle-ci n’a écopé que de vingt ans d’emprisonnement, souligne le quotidien conservateur.
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Source : alg24
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