Les risques liés aux intempéries à l’image des inondations en Algérie comme au niveau des autres pays d’ailleurs, sont devenues un véritable fléau de nos jours surtout avec l’avènement du phénomène des changements climatiques. Du reste, toutes les études des inondations élaborées par l’agence nationale des ressources hydriques (ANRH) montrent que notre pays est confronté au phénomène des crues et des inondations plus fréquentes et destructives les unes que les autres. Plusieurs pays du monde, disposent d’importants moyens d’observation de météo, ainsi que des modèles de prévisions de 5 à 7 jours, les précipitations sont la variable météorologique, la plus difficile à prévoir, notamment de quantifier avec précision, malgré les technologies développées à un degré très avancé. Des services d’annonce des crues, qui ont été créés spécialement pour mission de surveiller les cours d’eaux est leurs comportements mais localiser exactement les zones qui seront touchées reste encore très aléatoire. Ainsi, malgré les moyens techniques et scientifiques et financiers, n’ont pas encore atteint les objectifs tracés pour protéger les villes contre toutes les formes d’inondations avec les lourdes conséquences humaines, agricoles et habitats, matériel et autres…Cette situation a poussé l’état à promulguer la loi N°04-20 du 13 du 25 décembre2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. La problématique en Algérie : comment tracer une stratégie pour protéger nos villes contre les inondations, avec des actions et des aménagements des cours d’eaux simples et au moindre coût, pour la protection des tissus urbains. L’Algérie est un pays a stress hydrique ,on a enregistré vingt-cinq années de sécheresse ,à partir des années 1980, avant et après cette période a enregistré des pluies exceptionnelles, qui se sont traduites par des crues violentes provoquant des débordements et des inondations directes et indirectes des cours d’eaux et des inondations à travers le pays dans le nord comme le sud ( Alger, Boumerdès, Tizi-Ouzou en 1974,El oued en 2001,Dellys en 2007,Bechar en 2 0 1 5 , A d r a r , G h a r d a ï a etc….).Les inondations les plus graves enregistrées durant les cinquante dernières années suite à des pluies et des crues torrentielles provoquant des débordements des oueds avec des débits ,vitesse et hauteur d’eau très élevées tel que l’oued El-Harrach(1600m 3/s en 1974) ,oued Sebaou ( 3 5 0 0 m 3 / s ) , o u e d Isser(2800m3/s) ; oued elhamiz( 900m3/s) ,oued chlef(500m3/s) qui ont causées des pertes considérables humaines et matériels.
Des mesures pour préserver la sécurité des personnes et des biens
Dans un but de faire face globalement à toutes les catastrophes naturelles, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire vient de prendre « toutes les mesures et dispositions nécessaires pour préserver la sécurité des personnes, des biens et des équipements publics » en prévision des risques potentiels liés aux intempéries lors des saisons d’automne et d’hiver. Ces mesures ont été prises « dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes et en préparation de la prise en charge permanente et organisée des risques et conséquences d’intempéries lors des saisons automnale et hivernale ainsi que la bonne gestion des événements y afférents », a précisé le ministère de l’Intérieur. « Soucieux de la sécurité des citoyens et de leurs préoccupations et conscient des conséquences potentielles des intempéries, le ministère de l’Intérieur a fait état de la mobilisation de « tous les moyens matériels et humains permettant une exécution immédiate et organisée des opérations d’intervention et de secours de toutes natures lors et après les intempéries, et ce, en coordination permanente avec l’ensemble des cellules de veille et départements ministériels concernés ». Le ministère de l’Intérieur a souligné que « le plan opérationnel adopté assure la stricte exécution des travaux de réhabilitation et d’entretien des équipements publics et prend en charge toutes les zones à haut risque préalablement définies et dotées d’un dispositif d’alerte précoce ».
K.R
Source : tribunelecteurs
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