La réponse sera d’abord politique, mais le chef de l’Etat n’omet pas que les dimensions sociale et économique constitueront autant de défis qu’il devra surmonter, avec l’aide et le soutien des Algériens.
Le Conseil constitutionnel a tran ché. Le Président élu deviendra président de la République de plein exercice dés demain matin. La cérémonie de prestation de serment du nouveau chef de l’Etat aura lieu ce jeudi. De suite, Abdelmadjid Tebboune sera le président de tous les Algériens. Les électeurs qui ont pris part au scrutin auront contribué d’une manière directe au retour effectif à la légalité constitutionnelle. Cela revient à dire qu’après près de 10 mois de flottement, le pays est revenu sur les rails de la stabilité institutionnelle.
Le nouveau Président, reconnu par les suffrages des Algériens et par l’écrasante majorité des capitales de par le monde, exercera, à partir de demain, les prérogatives qui seront les siennes et fermera, de facto, la porte de «l’errance politique » que défendait un certain nombre de partis de l’opposition. C’est dire que cette prestation de serment, ressemble à s’y méprendre à celle de Liamine Zeroual qui, en 1995, avait été élu par les Algériens, ramenant ainsi le pays dans le giron de la légalité républicaine après quelques années de grave instabilité institutionnelle.
Demain donc, l’Histoire se répète à quelque différence près, à savoir que la rupture pour cette fois a été le fait du peuple algérien qui a décidé de mettre fin à la présidence de Abdelaziz Bouteflika. Et c’est ce même peuple, après de mémorables marches populaires a pris la décision souveraine de donner à l’Algérie un nouveau président de la République. Si la comparaison entre l’entrée en exercice de Zeroual et Tebboune s’arrête à l’aspect strictement institutionnel, au plan social, économique et politique, le nouveau président démarre son mandat avec une réalité totalement différente.
Si en 1995, le pays était endeuillé par un terrorisme barbare, des partis politiques bâillonnés, une économie quasi inexistante et une situation sociale dramatique, en 2019 le locataire d’El Mouradia est confronté à une scène politique plus libre, une société éveillée et évoluant dans une ambiance de paix et de sérénité, une économie en difficulté, mais totalement désendettée et une situation sociale bien meilleure.
Abdelmadjid Tebboune qui a été, plusieurs années, ministre de l’Habitat est au courant de ce qui a été réalisé dans ce domaine et dans d’autres également. Il se trouve, cependant, que l’oeuvre est loin d’être terminée et en cours de route un autre défi s’est imposé, celui de la corruption, dont la lutte devient l’une des priorités du nouveau Président. Mais avant l’économie, le social et la lutte contre les criminels en col blanc, le chef de l’Etat est tenu de répondre à la demande politique des Algériens. Ces derniers ont investi l’espace public pour dire basta à la présidence à vie, pour contester un système opaque, réclamer un maximum de libertés et une alternance effective au pouvoir. C’est la réponse qu’apportera le Président qui sera au coeur de ses priorités. Abdelmadjid Tebboune l’a affirmé, il y aura un très large débat citoyen qui débouchera sur une constitution consensuelle votée par référendum, un nouveau code électoral, plus de liberté d’expression.
Bref, la réponse sera d’abord politique, mais le chef de l’Etat n’omet pas que les dimensions sociale et économique constitueront autant de défis qu’il devra surmonter, avec l’aide et le soutien des Algériens. Abdelmadjid Tebboune prêtera serment demain et il s’engagera devant le peuple pour construire, avec lui, la nouvelle République.
Yahia Bourit
Tibboune vas prêté serment fidélité devant c est paires Gaïd salah et la clique des généraux garantir leur privilège impunité protection contre toute poursuite justicaire sauvagrder leur intérêts personnel obeire à leur feuille de route continuer qu ils enrichissent detourne des milliards ainsi que leurs enfants il poseras ça main sur le coran des généraux pas le vrais coran de islam
Des millions d algériens ne reconnaissent pas en lui leur président, qu il aille se faire une soupe de fèves.