A l’instar des autres pensionnaires de la Ligue1 Mobilis, la JS Kabylie s’apprête à renouer avec la compétition nationale ce samedi 26 août, avec la réception, au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou, de la coriace équipe de la JS Saoura.
Durant cette veillée d’armes, le club-phare de la Kabylie ne semble pas être dans le meilleur des mondes.
Si jusque-là, le club kabyle a enregistré un coup retentissant, traduit par le retrait de confiance par les actionnaires de la SPA, à la quasi-unanimité, au chairman Moh Cherif Hannachi, en poste depuis 1993, rien n’indique encore la sortie du tunnel.
D’abord, au vu de la réaction du président déchu, qui va contester par la voie de la justice la légalité de la démarche de sa destitution, et, ensuite, au regard du cafouillage du CA à mettre la main sur l’homme en mesure de succéder à Hannachi à la tête du club, mais surtout à en être à la hauteur.
Des échos font état d’une approche, dans ce sens, avec le puissant homme d’affaires, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital mais rien ne semble encore officiel ; et moins sûr. Le fait semble plus participer de l’effet d’annonce, destiné à rassurer l’opinion et faire oublier l’épisode Hannachi.
Sur la base de l’envergure de l’homme, sa pondération et sa vision des choses, Issad Rebrab, et même s’il a de tout temps affiché sa volonté de venir à la rescousse d’un club de sa région natale, peut, en effet, ne pas être emballé pour une expérience immédiate en l’absence d’une situation très ‘’clean’’ dans l’environnement de la JSK à tous les niveaux ; encore plus compte-tenu des louvoiements du président sortant.
Ceci d’autant que Rebrab devrait sûrement garder encore en mémoire l’échec inattendu de son fils Omar et sa filiale ‘’Hyundai’’ avec le RC Kouba en 2007.
Vu sous cet angle, les choses de voir ce premier capitaine d’industrie à l’échelle nationale prendre en main un club de football, avec tous les risques d’impacts négatifs, ont si peu de chances d’aboutir.
Il reste, à l’évidence, un plan B où les hommes d’affaires tels Madjène et autre Zaouia tiennent, à priori les premiers rôles, à côtés d’anciennes figures emblématiques des verts et jaunes, à l’image de Sadmi et Aït Djoudi.
A cela peut s’ajouter encore une véritable situation de déliquescence, inédite dans les annales des Canaris et traduite et traduite par toutes les péripéties du scandale né à en Tunisie, lors du stage de préparation.
Une préparation qui s’apparente à un véritable fiasco, si l’on considérait les échos rapportés par les différents médias.
Il reste seulement à espérer, que dès ce samedi, le Onze kabyle puisse se transcender face à Saoura, pour justement transcender l’adversité. Une terrible adversité !
Source : Algerie1
Algerie1