La société algérienne des hydrocarbures Sonatrach traverse une grave crise en raison des difficultés politiques qui touchent l’Algérie. À part la production, tout y est gelé, y compris les discussions avec les partenaires étrangers. C’est l’agence britannique Reuters qui fait part de cette situation, citant une source de l’intérieur de Sonatrach ayant requis l’anonymat.
« La production est en cours chez Sonatrach, mais tout le reste est totalement gelé, y compris les discussions avec les compagnies américaines Exxon et Chevron. Reuters a tenté de faire réagir les deux compagnies américaines, mais en vain. Exxon a refusé de commenter alors que Chevron n’était pas disponible », selon Reuters.
Selon l’interlocuteur de l’agence britannique, un accord avec des étrangers est toujours sensible en Algérie. Il nécessite donc un président permanent et non un intérimaire, dit-il non sans préciser qu’il ignore quand les pourparlers vont reprendre.