Une année historique s’achève. Une autre vient de commencer avec un lourd reliquat politique pour l’Algérie. Le pays, dont le peuple a retrouvé le goût de la liberté après l’avènement du mouvement populaire du 22 février 2019, fera face désormais à des défis majeurs.
Rien ne devrait être comme avant. Mais, rien n’est encore gagné ou perdu. Les Algériens, qui ont réussi, grâce à un soulèvement massif et pacifique, à déjouer un plan mortifère du régime, auront encore du chemin à faire et une lutte à continuer, durant l’année 2020, pour accéder à leur idéal : instaurer un Etat de droit et la démocratie.
Après avoir, de longs mois durant, fait échouer la contre-révolution menée, avec des moyens colossaux, par les tenants du pouvoir encore place, le mouvement populaire, qui se poursuit toujours, devra faire preuve de plus de vigilance pour tenter d’arracher cette liberté ajournée. En tout cas, la nouvelle année sera aussi celle du hirak qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisque demain une nouvelle marche est annoncée, toujours pour clamer les mêmes revendications : «Rupture avec le système en place», «Pour un Etat civil et non pas militaire», «Libération des détenus politiques et d’opinion»…
Une fin terrible vous attend tous bande de criminels….