Selon le site El Watan , le Haut conseil de sécurité (HCS), réuni mardi sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, accuse des «milieux séparatistes» et des «mouvances illégales proches du terrorisme» d’exploiter les marches hebdomadaires pour attaquer des institutions et des symboles de l’Etat. Des «actes subversifs» et des «dérapages» que l’Etat compte combattre avec intransigeance, souligne encore le HCS dans un communiqué qui manque de précision.
S’il désigne la cible et l’objectif de l’attaque, le Haut conseil de sécurité reste vague sur les auteurs des actes subversifs qui visent à «entraver le processus démocratique et développemental en Algérie». Des questions méritent d’être posées.De quels «milieux séparatistes» s’agit-il ? Quelles sont ces «mouvances illégales proches du terrorisme» qui exploitent le hirak pour casser le processus de réformes politiques ? Pourquoi ces «mouvances» et ces «séparatistes» n’ont-ils pas été clairement désignés ?