Par Imen.H :
Dans une requête dont une copie a été adressée à notre rédaction. M. Aissat Mohaned en qualité de chef d’exploitation agricole individuelle numéro (5) d’une superficie de 15 hectares (EAI), sise au village de Debja commune d’Amizour, wilaya de Béjaia, ce dernier a voulu rendre publique son cas concernant une agression sur ses terres sous le couvert d’une utilité publique brandit par l’APC éponyme. Selon le rédacteur de cette missive, il s’agit d’un projet de réalisation d’un stade communal, dont le maître d’ouvrage, n’est autre que l’APC d’ Amizour, qui empiété sur des parcelles relevant de la dite exploitation agricole. La première conséquence de cette agression sauvage sans autorisation préalable des services de la direction de l’agriculture, et l’arrachage d’un certain nombre de pieds d’oliviers, ainsi que terrassement d’une partie de la parcelle. Cette dernière est détournée définitivement de sa vocation originale qui est l’agriculture. Dans le but de porter l’affaire apprêt de la direction de l’organisation foncière de la mise en valeur et de la protection des patrimoines, relevant du ministère de l’agriculture, de la pêche et du développement rurale, l’agriculture victime n’a eu comme réponse que celle de se référer à la circulaire n 558datté du 03 septembre 2017 relative à la » préservation des terres agricoles « . Celle ci stipule : » Les bilans établis dans le cadre des opérations de déclassement des terres agricoles, révèlent, d’une manière claire, une consommation effrénée et sans précèdent des terres agricoles à des fins d’urbanisation et d’industrialisation et ce, au mépris, des dispositions législatives et réglementaires en la matière, prévoyant même le recours à des poursuites judiciaires à l’encontre des contrevenants. ll n’est pas exclu que si cette tendance venait à être maintenue, la situation risque inévitablement de porter préjudice aux efforts déployés par notre pays dans le domaine de la sécurité alimentaire durable notamment au regard de la faiblesse de la Surface agricole utile qui ne représente, faut-il le rappeler, que 3,5% de la superficie totale du pays et dont seulement 1iB est irriguée Cette situation est générée par des pratiques condamnables de détournement de la vocation agricole des terres et par conséquent, par la violation des lois et règlements de la république en recourant par des solutions de facilité et une légèreté sans précédent à la distraction des terres agricoles, souvent parmi les plus fertiles voire même, irriguées ou plantées. Au regard de ce qui précède, et suite aux récentes directives de Monsieur le Président de la République et maintes fois rappelées à ce sujet, j’invite l’ensemble des autorités locales et particulièrement les Directeurs.des Services Agricoles et les Conservateurs des Forêts de wilaya, à l’effet de prendre toutes les dispositions nécessaires, y compris le recours aux juridictions compétentes pour mettre un frein à cette situation qui nuit fortement à l’économie du pays « . D’autre part, la victime ne s’est pas arrêter à ce stade dans la recherche d’une solution afin de récupérer son bien. Aussi, l’infortuné chef d’exploitation compte s’adresser aux autorités de la sûreté nationale d’Amizour ainsi que le parquet par un dépôt de plainte. Force est de constater que ce n’est pas le premier cas d’agression sauvage contre des terres agricole au niveau de ce village, puisque, selon le concessionnaire de cet EAI, plusieurs autres détournement des terres agricoles ont été effectués dans cette commune au vu et au su de tut le monde. A quand la fin de cette pratique abusive sur des terres relevant du patrimoine foncier agricole sensé être l’héritage des futurs générations.
I.H
Source : tribunelecteurs
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